Erquy – Trail Landes et Bruyères 2018

Bienvenu en Bretagne !

Le trail d’Erquy Landes et Bruyères est l’occasion d’un déplacement de groupe avec notre association local Running Maine. Nous sommes une vingtaine présent sur les épreuves de 6, 14 et 33km.
Pour ma part c’est le 33km.

Voilà quelques jours, je trouve un dossard à l’ami Romu De Paepe. Ce qui nous permettra de nous retrouver et de pimenter la course.

Le vendredi, le temps est à la tempête. Le lendemain la pluie est présente également.
Mais comme par miracle, le jour J s’annonce des meilleurs avec une température idéale, pas de pluie, un vent raisonnable et même quelques rayons de soleil.
De quoi apprécier la côte d’Erquy Fréhel a sa juste valeur.

Départ 14h. Nous y allons en navette avec Romu.
Arrivé au départ à Plévenon, nous partons nous échauffer 30’ autour du village puis laissons nos sacs à la consigne.
A l’heure du départ, nous nous plaçons sous l’arche de départ parmi les coureurs bretons et d’ailleurs.

Le départ est donné, je me cale avec Romu derrière trois coureurs qui souhaitent faire une photo au 1er kilomètre ! L’allure est raisonnable. Enfin un départ sage.
Au premier kilomètre, les deux des trois coureurs ralentissent et je prends les commandes tout en gardant une allure sans risques.

Le GR du sentier des douaniers se présente au 3ème kilomètre et nous voila a 4 pour prendre le sentier en direction du Cap Fréhel. Je mène devant Vincent Rouxel, Romu et un coureur local. Ce dernier passe devant pour quelques kilomètres avant le cap, mais avant d’y arrivé, afin d’éclaircir notre petit groupe, je me place en tête et accélère l’allure jusqu’à 3’30’’ au kilo.
Vincent est le premier à lâcher, Romu reste avec le second breton. Je passe au pied du phare du Cap Fréhel, kilomètre 6, avec quelques mètres d’avance. Juste le temps de m’arrêter au ravitaillement pour boire deux gobelets d’eau et repartir encore en tête.
Nous retrouvons le sentier des douaniers ou je prends plaisir à sillonner sur le cheminement serpentant dans les bruyères.

Les kilomètres passent à bonne allure, toujours autour des 3’40 / 3’50 au kilomètre.
Derrière, ça se décante et Romu a lâcher le 3ème. Je temporise un peu avec dans l’idée de courir avec Romu, sans pour autant m’endormir.
Et c’est presque ensemble que nous enchaînons les kilomètres suivant en gardant notre rythme.
Pour ma part, parti léger et en comptant sur les ravitos de l’épreuve, je me sens très bien et à l’aise même lorsque par moment j’allonge la foulée.

Nous passons à la mi parcours en un peu plus d’une heure. Le temps final de l’année passée étant de 2h15, je suis satisfait de se départ de course qui présage d’un bon chrono final.
Toujours poussé par Romu, nous passons la première plage côte à côte et grimpons la première bosse ensemble.
La Seconde plage est passée pareil. Mais sur la sortie de plage je décroche légèrement Romu qui a l’air de temporiser. A la traversée du village, sur de bonnes allées roulantes, j’allonge encore pour avancer à près de 3’25/3’30 au kilo. Je maintiens mon rythme.
Au ravitaillement suivant de Sable d’Or les Pins, j’ai le temps de boire mes deux verres et lorsque Romu arrive, je repars. Un peu plus loin, j’ai la surprise de ne plus le voir derrière moi. Il m’apprends à l’arrivée avoir perdu du temps en faisant une erreur de parcours.
Je fais ma course et reste en prise, toujours bien dans mon effort solitaire.

Nous voilà sur le Cap d’Erquy. Il faut redescendre direction la côte. Malgré la visibilité derrière, je suis surpris de ne pas voir Romu. Mince.
En bas, je passe premier au milieu d’un mariage au moment des consentements. Les applaudissements retentissent…pour les mariés. J’en souris !
Un dernier passage de plage avant de remonter par une piste régulière, plus que 5km. Et derrière personne en vue.
On remonte sur le plateau pour…redescendre sur la plage par une volée d’escalier à donner le tourni et ne plus voir les marches ! Enfin en bas, 100 mètres de sable pour remonter par une rampe d’escalier … impressionnante ! Je monte l’ensemble à petite foulée régulière et en casante. En haut, je vois Romu en bas. L’avance est confortable. J’enchaîne sur une piste à travers bois bien agréable même si elle est toujours en faux plat montant et usant.
Quelques descentes et j’arrive à la dernière plage, au bout de laquelle je m’engage sur un accès goudronné qui monte régulièrement, puis que je laisse pour un piste en calcaire blanc toujours en faux plat montant mais dans laquelle je relance.

Une belle traversée de bruyère. L’arrivée approche, plus que 3 kilomètres.
Erquy est tout proche, mais j’avais repéré la petite boucle finale. Je passe devant un joueur de cornemuse et quelques bénévoles toujours aussi agréable avec toujours autant d’encouragements.
Un bonheur.
Accompagné sur quelques mètres de descente par l’air de la cornemuse, j’arrive au lac bleu, qui a élu domicile dans une ancienne calcaire de granite. Un passage enjôleur comme on en trouve dans la région.
Une petite montée pour ressortir de ce chemin dominant le port d’où proviennent les encouragements du Speakeur à l’attention des coureurs du 14km et je retrouve du plat ou je relance à nouveau.
Plus que deux kilomètres et une grande ligne droite devant moi. Au loin les coureurs balais du 14km. Je reste bien en ligne à 3’30 au kilo. Je suis très bien et la sensation de pouvoir continuer encore.
Top !

Au bout, un virage à droite, un petit faux plat pour m’engager dans la dernière descente en direction du port et de l’arrivée annoncée par un panneau « dernier kilomètre ».
La pente est sèche, je freine pour éviter tout risque puis lâcher les freins pour me présenter toujours en tête sur les 500 derniers mètres agrémenter de l’encouragement des nombreux spectateurs et participants aux courses précédentes.
Un bonheur qui me porte jusqu’à l’arche ou m’attendent celine et Malia qui finalement franchira sa première ligne dans les bras, en 2h11’13’’, soit un peu plus de 15km/h. (3’57’’) une belle satisfaction sur ces 33km et 700m de D+.

Je retrouve Celine qui a réalisé elle aussi une belle course sur 14km, Elo qui a réussi à trouver un dossard sur cette même course 20’ avant le départ et qui l’a remporté par la même occasion ainsi que tout le groupe des joyeux Running Maine qui ont tous à leur niveau atteint l’objectif en bouclant leurs épreuves respectives !

Les podiums passés, on peut passer au moment de détente !

Et après une belle course rassurante, passer aux objectifs suivant sereinement !

Ajouter une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d’un *