Les amis du cyclisme, retour sur une cyclo-sportive 20 ans après !

Une sortie de 80km était prévue aujourd’hui.
Oui mais…
Mais hier après midi, Xav m’envoie un message pour me proposer de l’accompagner ainsi que Ronan sur une cyclosportive vendéenne ce matin. Les Amis du cyclisme 1
Moment de réflexion. 110km en peloton au lieu des 80km en solo. C’est voté !

Rdv 8h00 sur place le lendemain, à Saint Maurice le Girard.

Mais voilà, rien ne c’est passé comme prévu. Enfin si, le 20 premiers kilomètres.
Et je manque vers le 20ème kilomètres suite à un écart de ma part, de provoquer une chute collective alors que je suis devant. Ouf.
Cest sympa de se retrouver sur une cyclo à jouer devant. Avec xav, nous sommes bien placé même si nous prenons pas mal le vent, notamment moi, au vu de l’inexpérience dont je fis preuve. 
Et puis au 30eme, je le préviens, j’attaque !! 
On s’organise pour tenter quelque chose tous les deux, et sur une portion de plat, nous y allons. Je lance l’assaut, il embraye derrière moi et en compagnie d’un troisième laron, nous partons pour une petite partie de manivelle. 
Sauf que le peloton, à l’affût et non décidé à laisser partir des coureurs, relance et nous file au train. L’écart ne se creuse pas. Et à peine 3km plus loin, nous sommes contraint d’abandonner la bataille. Ce n’est que partie remise… Enfin c’est ce que j’espérais ! 
Et puis ma chaîne a commencé à sauter.
Je manque de tomber. Et à chaque relance ou à chaque bossé, des que je mets de la puissance, ma chaîne tourne dans le vide.
Constat évident, mon plateau est en train de rendre l’âme !
Sauf qu’à chaque bosse, je fais un tour de pédalier voir 2 ou 3 dans le vide.
Et c se poursuis régulièrement mais je réussis à garder les avant-postes.
Et puis vers le 55eme kilomètre, en pied d’une bosse sérieuse, la déconvenue se renouvelle. Sauf que cette fois, elle m’est fatale. Je déraille.
Obligé de me mettre sur le côté pour remettre la chaîne en place, lensemble du peloton me double. Je me remets en selle pour repartir, mais je déraille une seconde fois d’affilé, et là le peloton s’éloigne inexorablement. Je bouillonne de rage !
Je remets en place et repars, mais sans forcer. Je passe sur le petit plateau et force un minimum pour avancer sans dérailler à nouveau. Mais le mal est fait. Je ne vois plus le groupe. Me voilà seul. En haut, je me’gahe pour une course effrénée derrière la tête de course. Bien conscient que la lutte s’avère perdue d’avance.
Mais, cher à mes valeurs mentales, je ne lâche rien… On ne sait jamais, dans un hypothétique relâchement du groupe de tête, la surprise pourrait me permettre de recoller. Mais ça ne restera qu’à l’état d’hypothèse.
Les 110km que j’imaginais en peloton se transforme en un contre la montre de 60km pour ralier l’arrivée !
Et comme a chaque bosse la chaîne saute, je passe en souplesse. Mes lunettes pleines de sueurs accrochées à mon casque tombé par terre. Je n’avais p sperdu assez de temps ! 
Je fais demi tour et retourne les chercher. Pas de chance !! 
Je les mets dans ma poche arrière pour ne plus être embêté. Chose classée. Je n’ai « plus qu’à » composer avec ce plateau récalcitrant.
Et pour ce faire, je me décide à passer le petit plateau à chaque montée. Pas vraiment rentable mais au moins je n’ai plus de problème de deraillage.
Mais un peu avant le second ravitaillement, une moto se rapproche de moi. C’est la tête du second peloton. 1′ derrière.
Traversée de la forêt de Mervan, j’avance à belle allure et reprends de la distance sur le second groupe qui me chasse.
En sortie de la forêt, la moto se retrouve à mon niveau, et le groupe est maintenant très proche, mais je maintiens mon rythme soutenu et régulier. Au final, je redouble la moto et agrandi mon écart. 
Les kilomètres défilent et l’écart se stabilise voir revient à la hausse au bénéfice des relances.
Les kilomètres défilent et l’objectif de terminer devant le groupe me tiens en prise et en motivation.
100eme kilomètre, j’ai les jambes mais le vent de face commence à se faire sentir. Plus que 10km et je garde mon rythme.
Alors que devant Xav et Ronan doivent arriver, je réussis à garder mon train pour aller jusqu’à agrandir mon ecart. La fin est plus roulante et j’arrive 10′ derrière le peloton de tête au terme d’une course pleine de déconvenue et de surprise mais pour un dernier bon entraînement avant le 100km à pied de Steenwerck

Je retrouve les amis à l’arrivée, ravitaillés, frais et dispos. Un petit debrief et la séance est levée !

Retrouvailles originales avec les cyclosportive mais alléchante avec une envie d’y retourner !

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